Avec l’arrivée du numérique, l’imprimerie connaît un virage. De plus en plus de clients se dirigent vers du vite fait, du dernière minute. Les clients veulent souvent tout et tout de suite. La période des flux tendus en est la première raison. Par souci d’économie, il n’est plus question de gros tirages, de stocks de têtes de lettres, de cartes de visite ou de plaquettes, chez les clients. Ils préfèrent désormais des tirages au coup par coup, en version numérique.

Alors, que devient le rôle de l’imprimerie si elle n’a pas pris ce nouveau virage ? Tout n’est pas encore numérisé. Et même si ces nouvelles machines ont fait d’énormes progrès et affichent désormais des sensibilités toujours plus pointues et des résultats à la qualité assez proche, elles ne permettent pas encore ce que peut réaliser une imprimerie de luxe. Les matières en imprimerie de luxe apportent un complément de présentation réel.

Le luxe, une occasion de se démarquer

Le luxe, c’est une occasion de se démarquer pour une société qui veut se placer par rapport à la concurrence. C’est aussi une façon plus spectaculaire de présenter ses produits ou ses services afin d’inspirer la confiance de sa clientèle. Que ce soit dans la simple réalisation d’une carte commerciale, ou dans une plaquette professionnelle s’appuyant sur des procédés spéciaux ou des matières nobles, cet objet de communication sera souvent la première devanture d’une entreprise.

S’il est toujours possible de mettre en avant cette présentation luxueuse par du gaufrage, du vernis sélectif, du pelliculage, de la dorure à chaud, le choix de la matière en imprimerie de luxe reste un atout à ne pas négliger.

Les matières traditionnelles

La matière la plus habituelle dans une imprimerie traditionnelle reste le papier. Mais, sous cette simple forme, le papier peut prendre des aspects très variables. Du simple papier offset au couché brillant, couché mat ou satin, le papier peut aussi se décliner dans des finitions diverses. Les matières en imprimerie de luxe peuvent se décliner en papier où apparaît la marque en filigrane ou dans du papier vergé. On choisit le papier selon qu’il a plus ou moins de “main”. Mais on choisit aussi un grammage, de 80 à 100 grammes pour une tête de lettre, de 250 à 300 grammes pour une carte commerciale, au-delà pour une chemise. Pour des plaquettes ou des chemises, les fournisseurs de papier offrent aussi des solutions de papier à grain pour personnaliser des documents.

Des matières nobles

Mais la matière en imprimerie de luxe peut aussi aller vers des matériaux plus inattendus, moins souvent employés. Imaginez vos clients recevant un imprimé sur toile ou sur soie, de votre part. Il y a peu de chance que votre envoi termine dans la corbeille au même titre que les courriers qu’ils jugent trop publicitaires et qui engorgent leur boîte à lettres.

Les presses traditionnelles permettent toutes les initiatives, comme imprimer sur du plastique, imprimer sur du bois ou sur du lino, et laisser ainsi une marque dans des configurations vraiment inédites.

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